jeudi 28 juin 2012

Imaginarium ancestral



Comment et pourquoi ces six civilisations ont-elles pris naissance, et pourquoi partagent-elles tant de traits ? Pourquoi, par exemple, trouvons-nous des pyramides à Sumer, au Mexique, en Égypte, et en Chine ? Comment les Sumériens et les Mayas ont-ils acquis un savoir avancé en matière d'astronomie et de mathématiques ? Pourquoi ces sociétés ont-elles abandonné ce mode de vie de chasseur-cueilleur qui leur avait réussi pendant des centaines de milliers d'années, pour préférer dépendre de l'agriculture ?

Nous devons comprendre les légendes que partagent ces cultures anciennes, ou savoir pourquoi des peuples si éloignés géographiquement partagent les mêmes légendes - histoires de déluges, de l'origine de l'agriculture, de géants qui couraient autrefois le monde, et d'une race aux pouvoirs surhumains qui créa les gens et leur enseigna à être humains.

Les mythes de la création, en six points du globe relativement distants les uns des autres, sont en fait remarquablement similaires. Dans chacun, des dieux apparemment humains - quoique bien supérieurs en matière de connaissance et de pouvoir - sont descendus des cieux pour créer les hommes tels que nous existons aujourd'hui, pour offrir la civilisation à l'humanité, et pour abandonner une théocratie basée sur l'idée que le roi descend des dieux, ou a été désigné par eux.
Il y a des signes que l'on croise et ceux que l'on sème. Au-delà de cette nuance sémantique, nous évoluons sur une route balisée à notre attention, où les signes peuvent être des repères extérieurs ou ceux placés par la carte abstraite de notre logique.

Ces signes sont visibles par tous mais il appartient à chacun de les interpréter de manière contextuelle et adaptée. La signalisation routière a ses codes symboliques et ses résonances émotionnelles. Comme un rêve, une histoire est le reflet d'une réalité, un écho de souvenirs réimbriqués les uns aux autres dans une danse suggestive et symbolique. Vivre et interpréter son histoire personnelle.
Les destins se suivent, se croisent, s'entremêlent, se défont, ou s'entrechoquent sur un réseau interdépendant commun à tous.
La simple expression de votre imagination est un acte de création signalétique.

Réminiscence


La réminiscence (en grec anamnésis ; également traduit par ressouvenir) est, dans la pensée de Platon, le ressouvenir par l'âme de connaissances qu'elle a acquises en dehors de son séjour dans un corps et qu'elle a perdu lors de sa réincorporation. L'acquisition de la connaissance doit alors débuter par une re-connaissance. Cette théorie sert tout à la fois à démontrer l'immortalité de l'âme et l'existence de réalités intelligibles.


Vestiges impressionnistes.

Je me souviens. Mais de quoi au juste ? Parfois, pour contrebalancer des ruminations inutiles, je me demande de quels actes je suis fier ou heureux. Bons ou mauvais, ces souvenirs sont passés. Le héros d'hier ou le loser de demain n'existent plus ou pas. Pourtant ils font partie de ce que je suis. Je me sais capable de belles choses mais je me déprécie en ressassant les mauvaises, selon les humeurs.

Lorsqu'on se demande qui on est en évoquant des souvenirs ou en précisant ses désirs, on demande à être. On passe d'un état à un autre, on devient.
Un souvenir est altérable, un désir changeant, une action nouvelle. En perpétuel devenir, notre identité est un parfum dont les arômes se reconnaissent à l'orée de notre mémoire.

Et quelle est-elle cette mémoire ? Elle va et vient, d'une suggestion à un autre, d'un creuset vague et sans fond.
La maîtrise de la mémoire est une illusion troublante. Se souvenir de son nom ou d'ouvrages entiers. Intelligence et mémoire. Être capable de définir le plus exactement possible, le plus largement. Une définition du détail, comme l'augmentation de la définition numérique d'une image. Tendre vers l'infini dans des volumes sans cesse croissants.
Notre attention est pourtant limitée à l'interface d'une conscience aux cadres étroits. Un tunnel de focalisation attentionnelle. Une attention orientée vers des besoins.

mardi 26 juin 2012

Réflexion existentielle




Les systèmes infiniment grands ou petit
partagent des mécanismes curieusement similaires dans un ensemble de correspondance et d'interaction.


Des motifs semblables se reproduisent à l'infini, du microcosme organique à l'agencement cosmique. Pour illustrer cet état des choses je vous propose la lecture de ce document d'Arte :

"Fractales, à la recherche de la dimension cachée."
"Comment la géométrie fractale inspire les chercheurs, du cinéma aux sciences de la vie.
Qu'y a-t-il de commun entre les tiges du brocoli, le découpage du littoral et nos battements de coeur ? Les fractales. Ces formes irrégulières qui se répètent et que l'on trouve presque partout dans la nature ont été découvertes en 1973 par le mathématicien Mandelbrot. Aujourd'hui, des scientifiques ont commencé à dresser la carte de ce territoire inexploré. Et des chercheurs, des créateurs et des inventeurs utilisent la géométrie fractale pour faire progresser des domaines allant de la communication sans fil aux études sur le cancer et à la recherche de parades au changement climatique.Effets spéciaux, mais aussi cartographie, miniaturisation d'antennes de télécommunication... : la médecine ou les sciences de la vie doivent beaucoup aux fractales. On découvre ici pourquoi et comment."

dimanche 17 juin 2012

Analogie élémentaire




Qu'est-ce qui nous anime ? Une volonté indissociable au concept de vie. Une énergie. Le mot énergie vient du bas-latin energia qui vient lui-même du grec ancien energeia, qui signifie « force en action », par opposition à dynamis signifiant « force en puissance ».

Dynamique signifie : relatif aux forces, ensemble de force en interaction et en opposition dans une structure. Le corps humain est une structure qui doit fonctionner en harmonie et en interaction. Lorsque le corps subit un choc certaines composantes se mettent à fonctionner en opposition ce qui cause des blocages d'énergie.
Chaque personne possède des forces intérieures qui lui permettent de vivre, de respirer, d'agir etc.. En corrigeant les forces qui sont en opposition, on équilibre l'harmonie dans le corps afin de permettre au courant, à l'énergie de circuler, ce qui permet au corps de guérir.

Nous évoluons dans des flux permanents d'énergie. Nous sommes influencés et nous influons ces flux.
La nécessité d'action et de réaction anime la vie. La vie réinvente ses propres règles, selon son milieu d'existence, dans une évolution dictée par la nécessité. Mais d'où naît cette nécessité d'existence et de transmission de la vie ? Une volonté anime la vie. Une volonté qui régit sa cohérence, son identité, et son évolution. Cette volonté joue des forces physiques et psychiques. La pierre est soumise aux seules lois de la gravité, pas nous.

Le mot volonté peut désigner :
"En philosophie, la volonté est la faculté d'exercer un choix libre et rationnel indépendamment des tendances instinctives. Par ailleurs, la volonté de puissance est une théorie de Nietzsche.
En psychologie, la volonté est la capacité à accomplir un acte intentionnel, consciemment.
En droit, la volonté est un concept associé à l'intentionnalité.
En politique, la volonté populaire est le fondement de la démocratie."
L'intention. Quelle intention anime alors la vie ?