mardi 3 juillet 2012

L'Histoire en crise


D'une histoire nous en inspirons une autre. L'histoire que nous composons au jour le jour est liée aux souvenirs enregistrés par notre perception immédiate et stockés par notre mémoire. La teneur de ces souvenirs fluctuent avec le temps. Le souvenir n'est pas une donnée exacte. Chacun aura une manière différente de retranscrire un évènement passé avec plus ou moins d'altération. Nous sommes imprégnés culturellement, de légendes et d'idées préconçues. Chaque culture a ses symboles particuliers.

Prenons l'exemple d'une photo. Un même évènement peut être rendu de mille et une manières, selon la perspective du photographe, les réglages de l'objectif. La composition ne sera pas la même, tout comme une peinture à un degré plus "objectif". On ne saisit pas la réalité, mais une réalité selon son prisme perceptif. La qualité du photographe est de saisir un instant "subjectivement" beau selon son angle d'approche.

On peut penser différemment une même chose. On se construit tous des valeurs de jugement, des références. Notre référentiel est familial, social et environnemental.

Regardons la crise économique actuelle :

On y voit pêle-mêle :
- Privatisation des banques et des exploitations énergétiques.
- Dérégulation massive.
- Contrôle par organismes financiers privés. Les banquiers s'enrichissent entre eux sans aucune considération pour qui ou quoi que ce soit.

Une crise systémique aussi absurde et dévastatrice que la crise de 1929. Des hommes sans travail et affamés alors que tous les moyens de production sont intacts. La guerre a été une aubaine "providentielle".