mardi 26 février 2013

Synchronicité abyssale - Imaginaire des hommes et des dieux, de la Déesse Mère à la Bonne Mère

Bien que cela soit un peu prématuré, je vais me lancer dans un exercice périlleux en tentant d'agencer les dernières synchronicités à ma disposition. C'est à travers son propre prisme que la vérité rejaillit.

Commençons par la tendance du moment : l'Apocalypse.
 
On s'éclate !

Pour fêter la soi-disant fin du monde datée au 21/12, M6 diffusait le film 2012. J'y ai vu des détails de synchronicité qui m'avaient totalement échappé à la première lecture. Un des acteurs compare la Terre à une orange, comme je le fais dans un de mes articles qui faisait suite au tsunami japonais. Curieusement, le personnage principal est un auteur de science-fiction, comme moi. Mais je me dis que la coïncidence n'est pas suffisante. C'est alors qu'il donne le titre de son roman "Adieu Atlantis". Ce sont les mots exacts employés à la fin du second chapitre de mon roman "L'Apocaplypse d'Arkahn"... J'aime provoquer les synchronicités, je me dis donc que lui est un auteur connu, et moi non. Que nenni, on apprend alors que son livre est à petit tirage et que son auteur est quasi inconnu. Grâce à la synchronicité, l'ouvrage est un des rares à survivre au cataclysme. Son oeuvre sera utile à travers l'espace et le temps. J'y vois un message d'espoir et d'encouragement. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.

vendredi 22 février 2013

Marseille 2013, capitale du WTF ?!

Petit tour à l'espace Bargemon, près de la mairie de Marseille et des vertes eaux du Vieux-port.

Des grecs aux clochards, il restera toujours un côté barbant.

Après quelques cultureries stylisantes, je descends dans les bas fonds du Lacydon. Un grand panneau annonce la bienvenue avec différents affichages. A sa gauche, un grand soleil avec un œil au centre irradie de sa taille respectable.

Un œil ? Allons, faisons fi de nos illumaniteries habituelles. Le panneau de bienvenue m'intrigue. Un petit chien en laisse, à l'air apeuré, et une citation qui dit que nous sommes tous le chien de quelqu'un d'autre. Ah ? Sur la droite, le petit chien chie sur le monde... Le message serait-il "Tous en laisse pour chier malgré nous sur le monde" ?

A gauche, un homme avec béret et baguette de pain nous regarde satisfait. Il est écrit "Petit français". Ah... Serait-ce un effet de miroir avec le public venu admirer cette ode à Marseille et son histoire ? Nous sommes à mi-chemin entre l'insolence et l'insulte. La ville se gausse-t-elle d'organiser une telle expo pour ses citoyens sales et idiots, à l'esprit étriqué et chauvin ? Ah non, cela doit être de l'auto-dérision à l'attention de nos amis touristes. Imaginez qu'on aille voir une expo à New York avec un cowboy scandant "Con de ricain !". Ce serait caustique, non ? Les américains sur place crieraient au génie... ou pas.

Au-dessus, l'accent est mis sur une contre-plongée audacieuse avec un pied au premier plan. "Le talon d'Achille, c'est l'euro" nous fait-on lire. La capitale européenne de la culture 2013 critique-t-elle ouvertement le fondement économique de l'union ?

Le clou du spectacle est à l'extrémité gauche. "Dormez, tout va bien." Un homme crache une gerbe de sang. Ok, bravo. Où est la sortie ? Que j'aille dormir chez moi, à l'abri de mes illusions franco-françaises, loin des saloperies glissées dans notre pain et des idées collées à notre béret, loin des relents de franc-maçonnerie et autre mondialiserie spiritualo-puante. Boire un pastis pour oublier la mafia qui étouffe le port, et nos élus, rois des voleurs avec leur cour de parasites nonchalants qui paradent entre chantiers, gangsters et monceaux d'immondices. J'ai dû rêver. Où est la sortie, nom de dieu !?

Une célébration houleuse.

mardi 12 février 2013

Abdication papale, institutions à la dérive

Benoît XVI démissionne. Il renonce à sa tâche pour raisons de santé. Fait sans précédent depuis six siècles.

"La dernière démission effective d'un pape remontant à la fin du Grand Schisme (1414) et à l'abdication de Grégoire XII. En 1410, la chrétienté était alors partagée en trois obédiences : celle de Jean XXIII, celle de Benoît XIII, et celle de Grégoire XII."

La dernière démission impliquait un Benoît XIII. Seize, treize... Elle annonçait une mutation de l'Eglise. Malgré la rareté du fait, un autre Benoît, Benoît IX, a démissionné de sa fonction. Il faut dire qu'il n'était pas le plus à même de tenir le rôle d'un père de l'Eglise :
Albéric III obtint l'élection de son fils, futur Benoît IX, à l'âge de dix-huit ans, en corrompant le clergé. Il s'assura qu'un autre de ses fils aie le gouvernement civil de Rome.
Selon Raoul le Glabre (Histoires, IV, 5), il aurait douze ans à sa montée sur le trône pontifical.
 Pour Benoît XII, le péril ne venait pas du Qatar mais des Cathares.